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The New Yorker, par Pauline Kael

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The New Yorker, par Pauline Kael Empty The New Yorker, par Pauline Kael

Message par brice.gueret Mer 18 Oct - 14:30

Critique parue dans The New Yorker, écrite par Pauline Kael

Arizona Junior parodie de façon délurée ceux qui pensent être incapables de vivre sans avoir un bébé à câliner. Et c’est sur ce même thème que s’articule le film : l’amour des enfants. Cette satire pure et dure s’avère une qualité rustique à souhait. C’est un film fantôme : Hi et Ed vivent tous deux dans leur mobile-home jaune surdimensionné (les pièces sont assez grandes pour que Sergio Leone les utilisent comme lieux de tournage), stationné dans un camping au milieu un désert aux allures de pop-art, dans la ville de Tempe, dans l’Arizona. Les cactus en arrière-plan ont l’air artificiels et le paysage en entier semble distordu. La lumière paraît fluorescente, comme si le monde était un supermarché ouvert H24. Joel et Ethan Coen raffolent des dialogues campagnardo-ploucs. Leurs personnages s’expriment au travers d’un patois guindé, et leurs répliques sont accompagnées d’un air de banjo en fond sonore, voire même par moments d’un jodler. Le film s’égrène à un rythme effréné : pensé comme une bande-dessinée, il passe aisément d’un gag à un autre, ou d’une réplique culte à un gros coup dur. Il faut l’avouer, Arizona Junior ne paye pas plus de mine que ça, mais il est toutefois d’un charme indéniable. Les couchers de soleil sont d’un vif fabuleux, donnant au panorama des couleurs presque vivantes. Tel un après-midi au mini-golf.


brice.gueret

Messages : 3
Date d'inscription : 18/10/2017

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