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Chicago reader par Pat Graham.
En 1987 sort Arizona Junior, comédie survitaminée de Joel et Ethan Coen. On y découvre l'histoire d'un braqueur de supérettes (Nicolas Cage) qui après avoir kidnappé le bambin d'un magnat du meuble, s'aperçoit que celui-ci s'avère vite hors de contrôle. L'humour poussif distillé avec parcimonie dans Sang pour Sang, première œuvre des mêmes réalisateurs, devient ici l'élément central. Autant dire qu'on frôle l'hystérie.
Comme pour leur héros qui s'improvise baby-sitter, les frères Coen n'hésitent pas à grappiller des idées partout où ils peuvent - des studios d'animation Warner Bros à Miracle au village - bien que ce soit bien leur propre style tapageur que l'on retrouve derrière la critique sociale affûtée qu'ils dressent dans leur film. La vision cartoonesque selon laquelle le Sud des États-Unis est représenté - soit dans toute sa vulgarité - ne va pas chercher bien loin, mais la mise en scène s'avère être une joyeuse pagaille intelligemment agencée. Mention spéciale aux gags mettant en scène des enfants (on aura notamment des bébés valdinguant à travers la pièce tel des petites boules de billard), qui sont aussi jubilatoirement insipides qu'habiles dans l'art de jouer avec nos sentiments. Les frères Coen méritent tous les deux des éloges pour leur scénario ambitieusement puéril, tandis que les honneurs reviennent à Joel en ce qui concerne la frénétique réussite visuelle qu'est Arizona Junior (le grand angle est maîtrisé à la perfection). On retrouve Holly Hunter, Trey Wilson, William Forsythe et John Goodman dans le rôle d'une famille hilarante qui ne compte plus les démêlés avec la justice.
En 1987 sort Arizona Junior, comédie survitaminée de Joel et Ethan Coen. On y découvre l'histoire d'un braqueur de supérettes (Nicolas Cage) qui après avoir kidnappé le bambin d'un magnat du meuble, s'aperçoit que celui-ci s'avère vite hors de contrôle. L'humour poussif distillé avec parcimonie dans Sang pour Sang, première œuvre des mêmes réalisateurs, devient ici l'élément central. Autant dire qu'on frôle l'hystérie.
Comme pour leur héros qui s'improvise baby-sitter, les frères Coen n'hésitent pas à grappiller des idées partout où ils peuvent - des studios d'animation Warner Bros à Miracle au village - bien que ce soit bien leur propre style tapageur que l'on retrouve derrière la critique sociale affûtée qu'ils dressent dans leur film. La vision cartoonesque selon laquelle le Sud des États-Unis est représenté - soit dans toute sa vulgarité - ne va pas chercher bien loin, mais la mise en scène s'avère être une joyeuse pagaille intelligemment agencée. Mention spéciale aux gags mettant en scène des enfants (on aura notamment des bébés valdinguant à travers la pièce tel des petites boules de billard), qui sont aussi jubilatoirement insipides qu'habiles dans l'art de jouer avec nos sentiments. Les frères Coen méritent tous les deux des éloges pour leur scénario ambitieusement puéril, tandis que les honneurs reviennent à Joel en ce qui concerne la frénétique réussite visuelle qu'est Arizona Junior (le grand angle est maîtrisé à la perfection). On retrouve Holly Hunter, Trey Wilson, William Forsythe et John Goodman dans le rôle d'une famille hilarante qui ne compte plus les démêlés avec la justice.
Kevin Thoraval- Messages : 1
Date d'inscription : 18/10/2017
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