The Chicago Reader, Pat Graham
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The Chicago Reader, Pat Graham
Critique parue dans le Chicago Reader, écrite par Pat Graham
Cette comédie de Joel et Ethan Coen, c’est l’histoire d’un vulgaire braqueur de supérettes (Nicolas Cage) qui subtilise le nouveau-né d’un magnat des meubles préfabriqués et qui par la suite a du mal à garder l’enfant. L’humour grinçant qu’ils ont instauré lors de leurs débuts avec Sang pour Sang s’avère la pierre angulaire du film ; et on en rit beaucoup. Dans ce film, les deux frères se sont inspirés de toutes les sources possibles et imaginables (des films d’animation de la Warner, au film Miracle au Village), y compris pour leur héros kidnappeur d’enfants, bien que le choix très ciblé de la classe sociale visée respecte plutôt la nature tapageuse des réalisateurs. La représentation cartoon de la vulgarité du sud-ouest des Etats-Unis ne casse pas trois pattes à un canard, en revanche, la mise en scène est d’un habile fouillis et les gags réduisant les enfants en accessoires (par exemple, des bébés qui rebondissent aux quatre coins de la pièce comme des petites boules de billard) sont aussi généreusement amers que sentimentalement astucieux. Tous deux méritent qu’on les félicite pour ce second scénario, même si les plans hyperactifs (chacun dans un très grand angle) sont tous l’œuvre de Joel. La distribution est complétée par Holly Hunter, Trey Wilson, et William Forsythe.
Cette comédie de Joel et Ethan Coen, c’est l’histoire d’un vulgaire braqueur de supérettes (Nicolas Cage) qui subtilise le nouveau-né d’un magnat des meubles préfabriqués et qui par la suite a du mal à garder l’enfant. L’humour grinçant qu’ils ont instauré lors de leurs débuts avec Sang pour Sang s’avère la pierre angulaire du film ; et on en rit beaucoup. Dans ce film, les deux frères se sont inspirés de toutes les sources possibles et imaginables (des films d’animation de la Warner, au film Miracle au Village), y compris pour leur héros kidnappeur d’enfants, bien que le choix très ciblé de la classe sociale visée respecte plutôt la nature tapageuse des réalisateurs. La représentation cartoon de la vulgarité du sud-ouest des Etats-Unis ne casse pas trois pattes à un canard, en revanche, la mise en scène est d’un habile fouillis et les gags réduisant les enfants en accessoires (par exemple, des bébés qui rebondissent aux quatre coins de la pièce comme des petites boules de billard) sont aussi généreusement amers que sentimentalement astucieux. Tous deux méritent qu’on les félicite pour ce second scénario, même si les plans hyperactifs (chacun dans un très grand angle) sont tous l’œuvre de Joel. La distribution est complétée par Holly Hunter, Trey Wilson, et William Forsythe.
brice.gueret- Messages : 3
Date d'inscription : 18/10/2017
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